Protéger ses oeuvres d’art des aléas du transport

La mondialisation a impacté de manière significative le secteur de l’art. Aujourd’hui, une exposition peut faire le tour du monde en quelques mois et une œuvre peut être expédiée et livrée d’un bout à l’autre du globe en seulement quelques jours. Au cœur de ces vas-et-viens, la logistique joue un rôle central. C’est pourquoi il est important de bien protéger ses oeuvres d’art pour assurer les expéditions dans les meilleures conditions.

En fonction des caractéristiques d’un objet d’art et selon le moyen de transport sollicité, la conception et le soin apporté à sa solution d’emballage peuvent évoluer. C’est ce que nous allons avoir dans cet article.

L’emballage, le meilleur moyen de protéger ses oeuvres d’art

Les risques de dégradation d’une œuvre ou d’un objet d’art pendant le transport peuvent être multiples : aléas climatiques, risques d’humidité, accidents, mauvaises manipulations, etc. La solution d’emballage contribue à prévenir et éviter ce genre de désagréments qui peuvent être fatals pour l’œuvre. En voici quelques-uns…

1. L’humidité, l’ennemi juré des objets d’art

Un taux d’humidité trop élevé ou insuffisant peut entraîner des détériorations durables sur une œuvre d’art. Une humidité trop présente peut déformer une toile, favoriser la formation de condensation ou pire, la présence de moisissures. Dans le cas inverse, un environnement trop sec peut provoquer des assèchements, des fragilisations ou l’écaillement d’une peinture.

Pour prévenir ces risques, l’emballage doit assurer à l’œuvre le maintien d’un taux d’humidité stable durant le transport, idéalement compris en 50 et 60%.

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2. La manipulation humaine, l’étape cruciale du transport de l’œuvre

Qui dit déplacement d’une œuvre ou d’un objet d’art quel qu’il soit, dit forcément manipulations humaines. Une étape délicate qui requiert les plus grandes précautions. Faut-il utiliser systématiquement des gants ? Doit-on rouler l’œuvre ou plutôt la plier ? Faut-il la démonter en plusieurs parties ou la laisser entière ? Va-t-elle être transportée dans sa position initiale (debout, couché) ?

Autant de questions qu’il faut anticiper, et qui sont directement liées à la question de l’emballage : quelles manipulations sont à prévoir selon l’emballage utilisé ? Comment concevoir un emballage qui nécessite le moins de manipulations possibles ?

3. Gare aux secousses et aux vibrations !

Autre risque inhérent à l’étape du transport, celui des secousses et autres vibrations. Au-delà d’une protection contre les variations de températures et d’hygrométrie, l’emballage d’une œuvre d’art doit en tout premier lieu la protéger des chocs éventuels. Les secousses répétées et les vibrations mécaniques sont autant de désagréments qui peuvent dégrader, fragiliser ou détruire l’objet transporté.

Protéger ses oeuvres d’art pour un transport optimal

Pour prévenir les risques liés au transport, la conception de l’emballage d’un objet d’art se fait généralement sur-mesure. Pour cela, il doit tenir compte du matériau de l’œuvre, de sa taille, de son poids et du transport.

Un emballage sûr et efficace se compose généralement en deux parties…

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Le suremballage pour mieux protéger ses oeuvres d’art

Le suremballage et les protections permettent de protéger correctement l’œuvre durant le transport. Il en existe de toutes sortes, selon l’objet à transporter : papier de soie, papier bulle, boudins en mousse, film plastique, protections des angles…

Le suremballage comble les vides et amortit les chocs entre l’œuvre et le carton ou la caisse de transport. Cette étape est d’autant plus cruciale que ces protections sont en contact direct avec l’œuvre d’art. Le choix de la protection utilisée doit donc se faire selon les caractéristiques de l’objet. Par exemple, on bannit à tout prix l’utilisation de papier bulle au contact d’une peinture, sous peine de laisser des traces indélébiles sur cette dernière.

La caisse en bois

La caisse en bois est une solution d’emballage sûre couramment utilisée dans le transport d’œuvres d’art. Selon les matériaux et les finitions, la caisse en bois protège des chocs, des variations de températures, de l’humidité et ce, pendant de longs trajets.

Le softpack

Le softpack est une alternative à la caisse en bois. C’est une protection souple et unique, souvent en carton et moins onéreuse que la caisse. Pour autant, un carton renforcé à double ou triple cannelure est une solution tout aussi efficace, notamment pour prémunir l’œuvre des chocs dus au transport.

Moviiu, vous accompagne pour transporter et protéger vos oeuvres d’art

Chez Moviiu, nous sommes experts dans l’art de l’emballage sur-mesure, sur la base d’une logistique participative.

À partir de vos informations, notre équipe d’experts conçoit des solutions adaptées (taille, forme), pour expédier vos objets de valeur dans les meilleures conditions (montres, bijoux, petit mobilier, art 2D classique et petit art 3D). Nous travaillons uniquement avec des protections en carton qualitatives (à trois cannelures ou alvéolées), capables de supporter des charges de plus de 80kg. Dans un deuxième temps, vous recevez l’emballage directement chez vous avec un guide détaillé pour protéger votre œuvre de la meilleure des manières.

Simple, rapide et flexible, notre service s’adapte à votre budget et à vos contraintes de transport, tout en conservant le savoir-faire et l’expérience dans le monde de l’art qui nous caractérisent.

 

Photo de Paper Textures ; Tania Melnyczuk ; Sébastien Marchand